S’ils sont aussi nombreux à sauter le pas, c’est que les particuliers non-agriculteurs ont de multiples raisons d’acquérir des terrains agricoles.
Acheter un terrain agricole pour jardiner ou buller : le choix de la majorité
Pour la majeure partie des nouveaux propriétaires de terrains agricoles, leur achat est surtout motivé par la volonté d’avoir leur propre lopin de terrain à cultiver. Apprentis néo-agriculteurs ou citadins cantonnés aux appartements sans extérieurs, que leur pratique du jardinage relève du simple passe-temps ou d’une démarche visant à atteindre l’auto-suffisance alimentaire, ils sont de plus en plus nombreux à voir dans le terrain agricole un prolongement de leur habitat.
Il y a ceux qui ont la main verte (ou qui espèrent l’avoir un jour) et ceux qui cherchent juste un coin de nature pour profiter de leur temps libre. Ceux là sont aussi très nombreux à se tourner vers l’achat d’un terrain agricole pour la simple et bonne raison que, sauf disposition contraire du règlement de zone ou servitude publique, il est tout à fait possible d’y planter sa tente, d’y stationner sa caravane ou d’y installer sa yourte le temps d’un weekend ou des grandes vacances, dans la limite de 3 mois d’occupation continue ou non par an.
Acheter un terrain agricole pour se constituer un patrimoine : la nouvelle tendance
Le prix du mètre carré de terrain agricole explique en partie l’engouement des particuliers non-agriculteurs pour ce type de bien immobilier. En 2021, en moyenne, il fallait compter environ 60 centimes du mètre carré.
Entre le prix d’achat faible et les possibilités de valorisation (mise en location au profit d’un exploitant agricole, d’une société de production d’énergie renouvelable (éolienne ou solaire), changement de zonage d’agricole à constructible), le foncier agricole est perçu comme un produit d’investissement sûr, qui rassure et ne risque pas la dépréciation. Et ce ne sont pas les adeptes du Land Banking, dont les zones agricoles en frange d’agglomérations sont le terrain de jeu favori, qui diront le contraire.