Acheter un terrain agricole : un rêve à portée de main
Effet collatéral de la crise sanitaire ou conséquence de la quête de sens, les terrains agricoles et maisons à la campagne n’ont jamais été aussi prisés par les particuliers.
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Au travers de cette nouvelle série « chronique d’un coaching foncier » nous vous donnons la parole, vous qui êtes ou avez été nos clients.
L’objectif est simple : vous permettre de raconter votre propre expérience du coaching foncier, partager votre ressenti et pourquoi pas nous suggérer des pistes d’amélioration.
Notre série démarre avec Yvan V. dans le Vaucluse.
Tout a commencé l’an passé quand ma mère qui vit dans le Vaucluse m’a appelé pour me dire qu’elle venait d’apprendre par hasard d’une secrétaire de mairie que son terrain auparavant classé en zone agricole était passé en zone constructible. Ma mère a 89 ans mais elle est loin d’avoir perdu le nord donc tout de suite elle m’a dit deux choses : 1) qu’elle voulait vendre et 2) qu’elle voulait que ce soit moi qui m’en occupe vu que je suis agent immobilier mais, problème, pas sur place sinon ça aurait été trop simple.
2ème problème dont je ne lui ai pas parlé tout de suite : l’estimation du prix de vente.
Dans la région où je me trouve, des terrains il n’y en a pas beaucoup donc je n’en ai ni estimé ni vendu beaucoup sauf quand c’étaient des lors à bâtir vendus par des lotisseurs avec lesquels j’ai l’habitude de travailler. Dans cette configuration, c’est confortable pour moi : les vendeurs me disent ce qu’on pouvait faire dessus, le prix qu’ils en voulaient et je n’avais plus qu’à trouver des clients.
J’ai donc commencé par aller à la pêche aux infos. J’ai regardé ce qu’il y avait comme terrains similaires à vendre sur le secteur pour me faire une idée de prix et j’ai récupéré une copie du nouveau PLU. C’est là que j’ai découvert que le terrain de ma mère n’était pas précisément classé en zone constructible mais en zone à urbaniser.
En bref, de ce que je comprenais son terrain était constructible « oui, mais » : incompréhensible pour moi !
J’ai commencé à en parler autour de moi, à demander si quelqu’un de ma connaissance avait déjà eu le cas de figure. C’est comme ça qu’une amie, qui se trouvait être une ex-collègue de l’un des fondateurs de J’aiunterrain.fr m’a parlé d’eux et de leur service de coaching.
Alors, déjà mon coach a passé quelques heures à me décrypter le PLU et à m’expliquer pour ne pas dire m’apprendre ce qu’était précisément une zone à urbaniser. Je ne pensais pas que c’était nécessaire mais on a balayé ensemble absolument tout le PLU, y compris les diagnostics et les annexes. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert que non seulement le terrain de ma mère était classé en zone à urbaniser mais aussi concerné par une Orientation d’Aménagement et de Programmation. Je ne savais même pas que ça existait !
Comme quoi on peut être agent immobilier, vendre des logements depuis des décennies et avoir de sacrées lacunes en urbanisme !
Une fois qu’on y a vu un peu plus clair, le coach m’a préparé une espèce de « kit de survie » pour faciliter ma prise de contact avec la mairie. Il m’a par exemple listé toutes les questions à poser mais aussi toutes les réponses dont je ne devais pas me satisfaire, ce qui m’a été bien utile pour ne pas me faire balader de service en service. Il m’a aussi fourni des supports et des modèles de courriers à envoyer pour garder une trace des différents échanges que j’ai eu avec la mairie.
Ensuite, quand je lui ai transmis toutes les informations que j’avais obtenu, c’est le coach qui a travaillé. Il a fait un véritable comparatif très bien expliqué sur les différentes options qui s’offraient à ma mère pour vendre son terrain, avec le détail des avantages, des inconvénients et de l’estimation du prix de vente qu’on pouvait espérer dans chaque option. Est-ce qu’il valait mieux vendre à un particulier ou à un professionnel ? Tout vendre ou n’en vendre qu’une partie ? Quelle option choisir pour vendre le plus vite ? Celle pour vendre le plus cher ? Etc.
Je n’ai même pas eu à donner de ma personne pour l’expliquer à ma mère. Tout était hyper clair et elle a vraiment pu étudier tranquillement toutes les possibilités avant de prendre sa décision.
Au final, je n’ai pas servi à grand-chose dans cette histoire parce qu’elle a décidé de ne pas vendre tout de suite mais elle a été rassurée et moi, au passage, j’ai appris plein de choses !
Ce qui est appréciable c’est qu’on se sent vraiment accompagné. Entre deux entretiens téléphoniques, il n’était pas rare que mon coach me fasse un petit mail pour s’assurer que tout était clair pour moi, que je n’étais pas bloqué sur un point, etc. Et puis après chaque entretien téléphonique, il prenait le temps de me faire un compte rendu écrit que je n’avais plus qu’à transmettre directement à ma mère, sans oublier ou déformer quoi que ce soit.
Ce que je retiens aussi c’est le fait que le coach qui m’a suivi a été vraiment pédagogue et sympa. J’ai horreur des gens qui vous prennent de haut parce qu’ils en savent plus que vous sur un sujet ou à l’inverse qui vous infantilisent et là, ça n’a pas été le cas.
Je ne sais pas si c’est parce que je suis agent immobilier ou si c’est parce que je suis de la vieille école mais j’ai regretté de ne pas pouvoir rencontrer mon coach en personne. Echanger de vive voix aurait été plus sympa et des fois peut-être même plus efficace mais je me doute bien que ça ne m’aurait pas coûté le même prix non plus.
Propos recueillis en novembre 2021