Acheter un terrain agricole : un rêve à portée de main
Effet collatéral de la crise sanitaire ou conséquence de la quête de sens, les terrains agricoles et maisons à la campagne n’ont jamais été aussi prisés par les particuliers.
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Au travers de cette nouvelle série « chronique d’un coaching foncier » nous vous donnons la parole, vous qui êtes ou avez été nos clients.
L’objectif est simple : vous permettre de raconter votre propre expérience du coaching foncier, partager votre ressenti et pourquoi pas nous suggérer des pistes d’amélioration.
Aujourd’hui, c’est Eudes J. qui a accepté de nous partager son expérience coaching
J’habite en région Rhône Alpes et à quelques années de la retraite, ma femme et moi avons décidé de nous lancer dans un dernier projet immobilier : acheter un terrain au bord d’un cours d’eau ou d’un étang dans l’Ain et y faire construire une maison de plain-pied en prévision de la retraite. Nous avons vu nos parents perdre en autonomie et devoir quitter leurs maisons et il est hors de question que ça nous arrive.
On a donc commencé à chercher un terrain. On a fait les petites annonces, les agences immobilières et on en a parlé à tous les gens qu’on connaît. On a trouvé beaucoup de terrains sympas mais aucun qui soit au bord d’un lac, d’un étang ou même d’un ruisseau et qui soit dans nos prix.
Au bout d’un an à voir des terrains qui n’allaient pas, on était complétement dépités parce que le banquier nous avait prévenu qu’il fallait qu’on fasse vite pour que notre plan de financement ne soit pas trop impacté par la retraite.
J’ai fait ce que je fais toujours quand j’ai un pépin : j’ai écrit sur un groupe Facebook pour demander aux membres comment ils avaient trouvé leurs terrains. Dans les réponses, il y avait une personne qui recommandait la méthode de la prospection directe expliquée par J’aiunterrain.fr.
Je suis donc allé sur le site et j’ai quasiment fait la formation en entier, en attendant de trouver un peu de temps pour mettre en pratique ce que j’avais lu. Après deux échecs et comme j’avais peu de temps devant moi, j’ai fini par prendre un coaching.
Mon coach a été Zoé. Elle a tout repris depuis le début avec moi. On a bien délimité mon secteur de recherche. Puis elle a vérifié que les zones du PLU que j’avais ciblé étaient les bonnes. C’est là que je me suis rendu compte que j’avais visé trop large.
Ensuite, elle m’a montré comment faire mes propres plans pour faciliter la prospection. Avec ça, je n’avais plus qu’à faire des croix sur le plan quand je voyais un terrain qui me semblait bien.
En fait, la grosse erreur que je faisais, c’est que je demandais l’identité des propriétaires de tous les terrains que je repérais. Ca me prenait du temps et j’étais limité par le service du cadastre sur le nombre de demandes que je faisais par semaine. Du coup, j’envoyais au final très peu de courriers aux propriétaires de terrains que je repérais.
Elle m’a aidé à faire le tri et m’a expliqué mes erreurs.
Et quand j’ai commencé à avoir des retours de propriétaires qui me disaient qu’ils n’étaient pas contre vendre leur terrain, elle m’a aidé à négocier. Il y a eu une période où on échangeait plusieurs mails par jour, c’était vraiment intense.
Et puis j’ai fini par le trouver mon terrain. On a pas la vue directe sur la rivière mais on l’entend et on a signé l’acte de vente définitif il y a 15 jours. On est propriétaires !
Ma coach a été super sympa et elle a vraiment mis du cœur à m’aider. A des moments, elle me disait « on » va faire ça et ça, j’ai trouvé ça sympa parce qu’on aurait limite dit que c’était elle qui cherchait un terrain pour elle et que moi je ne faisais que l’aider.
L’autre chose que j’ai apprécié c’est la rapidité avec laquelle on m’a toujours répondu. Sur le site c’était écrit qu’ils garantissaient une réponse sous 48h mais en 6 mois, j’ai toujours eu une réponse en 24h maximum.
Pas de regrets, mais il y a des moments où j’aurais apprécié avoir plus d’un échange téléphonique par semaine, quitte à payer un petit supplément, mais ce n’est pas possible.
Propos recueillis en novembre 2021