On ne pensait vraiment pas que c’était possible mais entre le moment où on a acheté notre terrain et le moment où on a commencé à faire ce qu’il fallait pour demander un permis, le PLU a été annulé par le tribunal administratif de Toulon. Du coup, vu qu’il n’y avait plus de PLU, la commune est repassée en RNU et quand l’architecte a vu où se trouvait notre terrain, il nous a dit qu’il y avait aucune chance pour que le maire et le préfet nous délivrent un permis.
Sur le coup, on ne l’a pas cru et on a foncé en mairie. On a eu un rendez-vous avec le maire 3 jours plus tard et il nous a confirmé que notre terrain ne faisait pas partie d’une zone suffisamment urbanisée pour être construit. 2e coup de massue.
Et comme si ça ne suffisait pas, quand on lui a demandé combien de temps il lui faudrait pour refaire un PLU, il nous a dit qu’il n’en referait pas mais qu’il allait attendre qu’un PLUi soit fait par la communauté de communes.
Sur le coup, on s’est dit que ce n’était pas grave et qu’on allait attendre. On est rentré à l’hôtel et on a commencé à faire des recherches sur internet jusqu’à ce qu’on comprenne que ça allait prendre des années et qu’il fallait qu’on trouve un plan B.
On a tapé sur Google « quoi faire avec un terrain non constructible » et c’est comme ça qu’on a trouvé jaiunterrain.fr.
Je crois qu’on a lu tous les articles sur les terrains non constructibles et les solutions qu’il y avait pour en faire quelque chose malgré tout. On a découvert plein de pistes. D’un côté, ça nous a donné de l’espoir parce qu’on s’est dit qu’il y avait des moyens de limiter la casse mais d’un autre côté, ça nous a démoralisé. On se sentait tellement idiots de s’être fait avoir comme ça et d’avoir mis presque toutes nos économies dans un terrain juste bon à faire paître des moutons qu’on a complètement perdu confiance en nous et en notre capacité à nous en sortir seuls. Alors plutôt que de perdre du temps et de nous planter encore une fois, on a pris un coaching.